fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis. (charlie)

L'Australie. Un pays où il fait toujours bien chaud. Le rendez-vous des surfeurs et des animaux en tout genre. Tout le monde rêve d'y aller au moins une fois dans sa vie. Et ceux qui avaient la chance d'y habiter y restaient la plupart du temps. Quel beau pays qu'est l'Australie. Et moi, Roxanne Sunshine Ridgeway - mais appelez-moi Roxy - je fais partie de ces personnes qui ont la chance d'y habiter. D'ailleurs, je suis née et j'ai grandi à Sydney, j'y ai donc toujours vécu. J'ai connu des personnes formidables ici, des habitants comme des touristes. En parlant de touristes, il y en a un particulièrement qui m'a marqué ; Charlie Baines. Ce jeune homme à l'accent british incroyablement irrésistible était venu les vacances ici avec son fils, enfin vacances c'est vite dit. Bref, il n'était pas là depuis longtemps. Comment je l'ai rencontré ? Disons que je n'ai pas su qui il était la première fois. C'était à une soirée il n'y a pas très longtemps, j'avais envie de m'amuser et que ce bel anglais s'est trouvé sur mon chemin. Alors j'ai profité de l'occasion et disons que ça a fini dans les toilettes. Oui j'avoue, pas super. Enfin l'endroit, pas lui. Il était bien lui. Mais je n'ai même pas pris le temps de lui demander son nom, quelle quiche. Il m'arrive parfois de coucher avec de parfaits inconnus sans savoir qui ils sont. Mais sachant que je ne les reverrai jamais, quel est l'intérêt à savoir leurs noms ? Tant qu'ils sont ce qu'ils prétendent, des bons coups, tout va bien quoi ! Oh peut-être que ce que je viens de dire fait "grosse perverse qui baise n'importe qui de baisable". Mais je vous jure que je ne suis pas comme ça. Y a pas marqué "catin" sur mon front. Mais bref passons ce sujet. Pour en revenir à Charlie, je ne pensais pas le revoir. Et puis je l'ai revu, ce journaliste. Le Casino étant la propriété de la famille et étant une des meilleures surfeuses de la ville - pour être modeste (a) - j'avais une certaine célébrité à Sydney. Et lui étant journaliste, je suis tombée - ou plutôt retombée - sur lui pendant qu'il "enquêtait". Le choc, vous n'imaginez même pas. Quelques jours plus tard, me voilà au Phare, à l'attendre. Qu'est-ce que je peux bien faire ici, attendant sa venue ? Et bien disons que le jeune homme m'intéresse plutôt. Et oui je l'avoue. Je ne suis pas amoureuse, ne vous emballez pas. Faut pas exagérer non plus, je ne suis pas une fille facile. Mais un de mes plus gros défauts est que je suis très joueuse. Et le Phare était un très bon endroit pour jouer à cache-cache.

Trop nul mdr sorry :X

♠ Messages : 5 ♠ Date d'inscription : 02/03/2010

Je n’ai jamais compris pourquoi les gens avaient besoin de s’évader, de partir loin après une rupture. Certes la mienne avait été difficile, mais ça ne m’empêchait pas d’être parfaitement d’aplomb, et la raison était quatre petites lettres, qui signifiaient toute ma vie : Jake, mon fils. Ce petit blondinet avait beau être tout le portrait de sa mère sur le plan physique, il se comportait comme je m’étais toujours comporté. Ma réussite en quelques sortes. Et puis, on avait tout fait pour ne pas qu’il en souffre. Il n’a que 3 ans depuis le mois de décembre, il est encore jeune. Pour lui faire oublier le manque de sa mère – qui ne me manquait pas plus que ça, je lui ai promis des vacances au pays des kangourous. Il adore les kangourous, je ne sais pas pourquoi, mais c’est son animal favori. Alors je l’ai emmené. Et puis ça me permet aussi de changer un peu de registre dans mon travail. La condition des gens ici est différente de mon Angleterre natale, mais les gens sont très agréables. J’y ai fait plusieurs rencontres assez intéressantes, bien qu’elles soient toutes différentes. Et plus particulièrement cette fille, assez intrigante je dois dire. Elle a l’air bien jeune, mais en même temps je ne suis pas si vieux que ça. Fille du propriétaire du Casino, elle en a dans le portefeuille, mais elle est loin d’être une petite pimbêche qui se jette dans les bras de n’importe qui, juste pour raconter à ses copines qu’elle en a attrapé un autre dans ses filets. Tout ça pour dire quoi ? Que la jeune fille a en effet réussi à me charmer à la manière d’une sirène. De savoir si elle est aussi fourbe que les sirènes, ne dépend pas de mon ressort. Et puis ce n’était pas comme si j’allais me marier, je me suis déjà suffisamment investi dans un couple qui n’a pas marché. Non pour l’instant ça serait plutôt prendre du bon temps, et s’amuser un peu. Voilà pourquoi j’ai emmené la nounou de Jake avec moi. Ca me permet d’être un peu plus libre de mes mouvements, sans toutefois abandonner mon petit garçon. Mon ex-copine a toujours soupçonné une relation entre la nounou de Jake et moi, sauf qu’il ne s’est jamais rien passé, parce que je l’avais décidé.

De toute manière, je planifiais toujours tout. Un journaliste n’est qu’un mauvais pigiste s’il se contente de faire selon son inspiration, non, il faut toujours calculer à l’avance, sinon vous êtes finis. Les pistonnés réussissent, mais les gens qui en veulent et qui n’hésitent pas à écraser les autres aussi. Sauf que je ne suis comme ça que dans mon travail, assidu et déterminé, peut-être même un peu trop ambitieux. Une fois la casquette de journaliste enlevée, je deviens un tout autre homme, et je crois que c’est le fait d’avoir été père assez jeune qui m’a changé. Pourtant je gardais ce côté joueur intrépide, qui m’emmenait même jusqu’aux toilettes, pour coucher avec une fille que je ne connaissais absolument pas, mais qui a réussi à attirer mon regard assez longtemps pour que je cherche à en savoir plus. Et bien sur j’avais trouvé le joyau d’Australie, la fille que tout le monde veut, et que j’ai eue assez facilement pour un soir. Mais on ne joue jamais assez, et on ne profite jamais assez de sa courte vie. Voilà pourquoi je la rejoignais aujourd’hui dans le phare, qui était un endroit parfait pour se retrouver seuls. La communication était basée sur le charme, et ce n’était pas pour me déplaire. Montant les escaliers en colimaçon du phare, je ne savais même pas si elle était déjà là ou pas. Là n’était pas le problème, s’il fallait que j’attende, j’attendrai, mais seulement à l’intérieur.

» CHARLIE; je suis le cavalier sans tête