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 I want you, but i don't know if i can

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2 participants
AuteurMessage
Cassandra Steaver

Cassandra Steaver


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♠ Date d'inscription : 07/03/2010
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MessageSujet: I want you, but i don't know if i can   I want you, but i don't know if i can EmptyMar 9 Mar - 20:55

    Il m’avait appelée. Du moins la secrétaire m’avait appelée pour confirmer le rendez-vous que j’avais pris avec lui. Car oui je voyais un psychologue fin plutôt un thérapeute. J’avais fait une thérapie de groupe pour tout ce qui concerne l’alcool, non pas que je sois une alcolo mais ma tendance à boire un, voire deux verres d’alcool se répétait trop souvent. Alors voilà je m’étais inscrite. Le problème est que je ne dis presque jamais rien à ces thérapies, car vous savez, je ne suis pas quelqu’un qui parle facilement, je suis un peu une huître qui renferme une perle et qui n’arrive pas à s’ouvrir. Et pourtant il fallait que je parle et je pensais qu’il voulait que je lui parle seule. Je me sentirais gênée, car je ressens ne serait-ce qu’une certaine attirance pour lui. Je ne sais pas mais je ressens quelque chose de fort pour lui. Je. Je ne sais pas si je dois ou pas tenter quelque chose. Peut-être qu’il n’éprouve pas la même chose mais, ses regards sur moi en disent long.

    Je venais de finir mon service et je me dirigeais vers l’hôpital. Je montais à l’étage et cela me faisait drôle, car il travaillait dans un hôpital et voir tout ce monde là, cela me faisait impression. Lorsque je m’annonçais à la secrétaire, celle-ci me fit directement entrer dans son bureau qui était vide pour le moment. Celle-ci me prévint qu’il était aller boire un café et qu’il n’en avait pas pour longtemps. Je la remerciais d’un sourire et je m’installée sur le divan qui servait d’instrument pour se relaxer. Mes yeux parcoururent l’espace et je trouvais cela plutôt..confortable. Je fermais les yeux pendant quelques instants, j’étais tendue au maximum. Pourtant ce n’était pas la première fois que je le voyais, mais c’était la première fois que je le voyais seule à seule.
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Monroe Pryce

Monroe Pryce


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MessageSujet: Re: I want you, but i don't know if i can   I want you, but i don't know if i can EmptySam 27 Mar - 23:47

    La vie peut être très ironique parfois. Je me demandais souvent ce que j'avais bien pu avoir fait pour que les choses se compliquent aussi facilement. C'est vrai j'étais un homme honnête et généreux, je dévouais ma vie aux autres, aux gens en difficulté et je ne cherchais d'ennui à personne. Ma vie personnelle se résumait à mon lit que j'occupais cinq heures par nuit. Le reste du temps, je le passais à l'hôpital, ou à travailler en ville. Je ne m'accordais pratiquement jamais de temps libre, et c'est une chose qu'Axelle, mon ex-femme, me reprochait souvent. J'étais dans les toilettes, à me rafraichir le visage, alors que m'attendait très certainement une très belle jeune femme dans mon bureau. Je l'avais rencontrée lors d'une de ces séances de groupe que j'organisais une fois par semaine. J'avais eu du mal à trouver mes mots pendant bien cinq minutes tellement j'étais ébahie par cette jeune femme. Il y avait eu quelque chose entre nous, une connexion que je n'avais pu ignorer. C'était peut-être la raison pour la quelle elle avait eu du mal à se confier. La voir dans mon carnet de rendez-vous m'avait donner de l'espoir, si elle ne se confiait pas aujourd'hui, je l'enverrais vers un de mes confrères et lui donnerait rendez-vous, prêt à mettre de l'ordre dans ma vie sentimentale et personnelle. En temps normal, si je veux quelque chose, je fais tout pour l'avoir.

    Mais cette lettre qui était posée sur mon bureau, cette enveloppe Kraft qui m'enjoignait de me rendre au tribunal dans deux semaines, accompagné d'une interdiction d'approcher à moins de cent mètres d'un de mes patients m'avait complètement retournée. J'avais failli vomir. Andy Brown, c'était son nom, clamait que j'étais coupable d'harcèlement sexuel et moral. Moi qui n'avais de vie en dehors de l'hôpital et mon frigo, c'était un comble. Je ne savais plus, maintenant, si je devais ou non, approcher Miss Steaver. Peut-être même était-elle de mèche avec Andy. Alors que je m'étais efforcé d'en faire le plus possible, proffessionnelement, pour remettre cette personne dans le droit chemin, voilà comment j'étais remercié. Je soupirai en m'essuyant le visage avec du papier. Je marchai jusqu'à mon bureau avec la vigueur d'un escargot, et tentai un demi-sourire lorsque Margaret, ma secrétaire, m'annonçait que mon rendez-vous était là. Je poussai la porte de mon bureau et la voyais là, de dos, sa tête blonde dépassant du fauteuil dans le quel elle était assise. Je m'approchai, m'apprêtai à la saluer, et tombai sur son magnifique sourire. De nouveau, ce flou, ce silence, ce coeur serré. Pouvait-elle aussi ressentir cette connexion, cette tension, cette magie qui avait l'air de s'opérer entre nous? Je respirai un bon coup pour tenter de faire disparaître tout cela. Je m'assis à mon bureau, me calai au fond de mon siège, et mes lèvres s'élargirent de façon sincère. Je cachai la lettre dans un tiroir de mon bureau et en sortis un dossier vide. J'écrivis son nom et son prénom sur le devant de la pochette. A l'intérieur, des feuilles vierges étaient prêtes à accueillir la vie de la belle demoiselle qui se tenait en face de moi.

    "Alors, je suppose que vous venez pour le même problème que la semaine dernière?" demandai-je avec tout le professionnalisme dont j'étais encore capable, mais néanmoins souriant, tentant d'oublier l'attirance que je commençais à ressentir et mon autre problème juridique.
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